MAD MAX : AU-DELÀ DU DÔME DU TONNERRE

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Western post-atomique, film de motard et de chevaliers, road movie barbare pour Hell’s angels, la trilogie des Mad Max a fait couler beaucoup d’encre, de sang et de sueur.

Trois fois réalisé et écrit par l'Australien fou George Miller, trois fois incarné par le bel Australien à z’yeux bleus Mel Gibson, ce phénomène des années 80 parti d’un petit film trash a grossi et embelli jusqu’au troisième épisode intitulé Beyond Thunderdome, au-delà du dôme du tonnerre, superproduction soutenue par la Warner avec en haut de l’affiche Tina Turner en amazone du bush.

 
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« We don’t need another hero » fut un mega tube pour Tina Turner, 46 ans, au moment de son  retour fracassant sur la scène internationale qui atteignit la deuxième place des chart aux USA et la première en Angleterre. L’ex-femme, ex-choriste et ex-égérie de Ike Turner, ci-devant guittariste de blues et de soul, la belle Tina griffue et mammaire n’eut pas au cinéma la carrière qu’on aurait pu espérer. Certes son rôle ne fait pas dans la nuance mais il est de ceux qu’on n'oublie pas. Ike Turner avait changé son prénom de Anna en Tina, en référence à Sheena la reine de la jungle.

Après Mad Max on comprend mieux pourquoi. Les experts auront traqué les quelques références qui traversent le film. Référence à Tommy le film opéra rock des Who dans lequel jouait déjà Tina Turner, référence à Sergio Leone, référence aussi à la culture française, un protagoniste chantant un air du Carmen de Bizet. Etrangement la genèse de ce film était étrangère à Mad Max. Il s’agissait de tourner une histoire d’enfants survivants dans le désert australien, un peu à la manière de Sa Majesté des mouches de William Golding. Et puis l’on décida de garder l’idée et de faire entrer ce bon vieux héros post-apocalyptique.

Pour la première fois dans la saga George Miller laisse entendre que le récit se déroule en Australie . On peut apercevoir en effet les ruines de l’opéra de Sydney. Ce film qui désarçonna un peu les fanatiques des deux premiers a été coréalisé : si George Miller s’est consacré aux décors, à la dynamique visuelle et à la précision des cascades, George Ogilvie obscur réalisateur australien cosigne le film ayant lui dirigé les comédiens. Une manière de dire que en effet le cinéma n’a pas besoin de nouveaux héros.