ERIC CLAPTON : LIFE IN 12 BARS

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A ses débuts on l’appelait "God". Être le dieu de la guitare a toujours été évident pour Eric Clapton qui a traversé tout le rock anglais comme un météore pendant cinquante ans. Et ce n’est pas fini.

Eric Clapton. Life in 12 Bars tel est le titre du document que nous allons voir, si vous le voulez bien. Il est signé de Lili Fini Zanuck et le film est sorti en France au début de l’année 2019.

Le titre fait référence au 12 mesures légendaires du blues, celles qui ont sauvé le musicien prodige de ses passions dévorantes pour les femmes, la poudre et l’alcool. Voici l’histoire tragique et sublime d’un homme ordinaire doublé d’un exceptionnel musicien.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver 'HEAR MY TRAIN A COMIC' DE BOB SMEATON (2013) (Une somme sur la fulgurante carrière de Jimi Hendrix avec des éléments biographiques étonnants. Et quelques concerts pimentés de raretés. La source des documents sur le grand guitariste mort à 27 ans n'est toujours pas tarie. On pourrait croire que de nouvelles images peuvent encore sortir 50 ans après.) ou encore WOODSTOCK DE MICHAEL WADLEIGH (1970) (Le documentaire fondateur sur le mouvement hippie et sur le courant rock à la fin du 20e siècle. Une captation des grands moments musicaux de ce festival gigantesque et chaotique mais aussi un regard sur toute cette jeunesse avide d'une autre société et d'autres valeurs.).

Bluesbreakers, Yardbirds, Cream, Derek and the dominos, Clapton aura été le passant de groupes qui ont pleuré ses départs successifs. C’est un peu comme si l’homme avait payé son talent exceptionnel en gâchant tout autour de lui.  Le film montre combien le destin se rit du virtuose, même s’il s’arrange de certains faits encombrants notamment la mauvaise grâce avec laquelle Clapton découvrit le génie d’Hendrix. Avant, c’est vrai de devenir un ami éphémère.

Lili Fini Zanuck avant d’être réalisatrice a été la productrice heureuse de Cocoon de Ron Howard et surtout de Miss Daisy et son chauffeur de Bruce Beresford (1989) pour lequel elle a obtenu l’oscar de la meilleure productrice, c’était la seconde fois dans l’histoire qu’une femme recevait la prestigieuse statuette. En 1991 elle a aussi réalisé une fiction la seule dans sa carrière Rush où Jennifer Jason Leigh et Jason Patric flics des stupéfiants, tombaient dans leur propre piège. Et qui avait fait la musique du film ? Eric Slowhand Clapton, bien sûr.

Amie de longue date du guitariste elle a récolté des documents personnels dans sa famille et auprès de lui, qui, bien sûr, éclairent un peu mieux le destin paradoxal du guitariste. Un film dans lequel le musicien intervient peu, même si l’on y sent le poids de ses culpabilités et de sa quête de rédemption. Mais à l’ouverture et à la clôture, comme entre parenthèses bienveillantes, BB King le maître du blues est là pour rappeler combien le petit blanc prodige a permis à la musique noire de trouver enfin ses lettres de noblesse.

Un documentaire truffé d'images d'archives qui raviront les plus obsessionnels d'entre nous. Eric Clapton y apparaît comme un génie autodestructeur, amoureux du blues et de culture noire, incapable de gérer sa vie amoureuse, incapable de tenir en place, incapable de faire comme ...

Documentaire biographique sur l'un des artistes majeurs du XXème siècle celui qu'on surnommait "Slow hand" ou carrément "God", Eric Clapton la légende du rock et du blues. Le programme de ce documentaire est exhaustif, très complet avec un départ ...

Avant d'aborder le documentaire Life in 12 Bars, consacré à Eric Clapton, je dois bien reconnaître que j'en suis un grand admirateur, et c'est sûrement ça qui me fait aimer ce métrage malgré ses failles, juste parce que l'on voit le génial guitariste britannique à l'oeuvre ...